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Colloque Quelles utopies pour aujourd’hui ? 2016
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LE DERNIER LIVRE DES INTERVENANTS ET DES ANIMATEURS DU GFEN ET DU GREN
Philippe Meirieu (2016). Éduquer après les attentats. ESF |
Les enseignants, largement démunis malgré les récentes mesures prises par l’Éducation nationale, se posent un ensemble de « questions vives » : comment permettre aux élèves de distinguer le savoir et le croire ? Comment construire à l’école le respect de la liberté de chacun pour lutter contre l’assujettissement dans des groupes fanatisés ? Quel idéal offrir à ceux et celles qui, ne pouvant accéder à l’emploi et à la consommation, voient dans l’intégrisme religieux la seule manière de se donner une identité ? …
En vingt chapitres incisifs, tous construits à partir de situations réelles, Philippe Meirieu s’efforce de répondre à ces questions. Sans faux semblant ni langue de bois.
Pour tous les enseignants et les éducateurs. Pour tous ceux et toutes celles qui veulent une démocratie où chacun et chacune ait sa place… et où nul ne soit plus jamais tenté par la violence barbare.
Voir son site pour retrouver ses ouvrages : http://www.meirieu.com. Et son article de la rentrée 2016 à la UNE « La démocratie assignée à la pédagogie ».
Jean Houssaye (2014) Le triangle pédagogique – Les différentes facettes de la pédagogie ESF |
Qu’est-ce que la pédagogie ? Comment comprendre et interpréter les propositions et pratiques pédagogiques ? Pourquoi la pédagogie est-elle si attaquée ? Pourquoi reste-t-elle si nécessaire et quels espoirs peut-on raisonnablement fonder en elle ? Autant de questions qui préoccupent aussi bien les enseignants que les chercheurs en éducation, les spécialistes de l’institution scolaire que tous ceux qui s’efforcent, au quotidien, de faire reculer toutes les formes de fatalité.
Jean Houssaye nous propose, dans cet ouvrage, une clé de lecture particulièrement pertinente : le » triangle pédagogique « , qui relie le professeur, le savoir et l’élève et permet de comprendre les rapports qu’ils entretiennent entre eux. On peut ainsi mieux identifier les enjeux des pratiques pédagogiques, savoir les effets auxquels on peut s’attendre et les dangers que l’on court en fonction des choix que l’on fait. Tout éducateur ou formateur trouvera là matière à s’interroger et à progresser, lucidement, vers une pédagogie mieux accordée aux valeurs éducatives fondatrices et aux exigences de notre temps…
Car, précisément, c’est vers les questions d’aujourd’hui que se tourne Jean Houssaye pour mettre à l’épreuve le » triangle pédagogique » : la crise de l’autorité, le cours magistral, la gestion des classes hétérogènes, les inégalités et la justice scolaire, etc. Chaque fois, il fournit un cadre théorique qui permet de reposer les problèmes de manière nouvelle ; chaque fois, il restitue au lecteur un vrai pouvoir d’action en lui donnant les moyens de se situer et de s’engager en toute connaissance de cause.
Le lecteur sera surpris : sous la plume de Jean Houssaye, tout s’éclaire… Le » triangle pédagogique » est un vrai modèle d’intelligibilité de l’entreprise éducative.
Un modèle pour comprendre. Un modèle pour agir.
N’oublions pas La pédagogie traditionnelle. Suivi de Petite histoire des savoirs sur l’éducation. Éd Fabert. Et rappelons l’important Manifeste pour les pédagogues (éd. ESF, 2002) qu’il a écrit avec Michel Soëtard, Daniel Hameline et Michel Fabre.
Edwy Plenel (2016). Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes. Don Quichotte. |
Journaliste, Edwy Plenel est cofondateur et président de Mediapart, journal en ligne indépendant et participatif. Il a notamment publié chez Don Quichotte Le Droit de savoir (2013) et Dire non (2014).
« Il est temps de dire nous. Ce nous qui rassure par ses audaces, ce nous qui crée de la confiance en risquant son bonheur. Dire nous pour partir à la recherche d’un horizon des possibles en faisant chemin tous ensemble, dans le souci des plus fragiles et des moins protégés, des moins habiles et des plus exploités. Dire nous pour inventer un nouvel imaginaire qui nous élève et nous relève, en nous extirpant du marécage où macèrent nos divisions, nos rancoeurs, nos ressentiments. Dire nous pour cesser de dire eux contre nous, nous contre eux, notre nous contre le leur, dans une guerre sans fin dont nous serons tous les victimes, nous comme eux. Dire nous pour réussir à échapper aux fatalités du présent par la subversion de l’ordinaire et du quotidien, en l’enchantant par la beauté et la bonté, contre la laideur et la méchanceté. Dire nous avec cette certitude que la politique, comme bien commun, est d’abord une poésie, une poétique où l’espérance retrouve l’énergie qui lui manquait, comme un souffle libérateur. Dire nous, donc, pour inventer tous ensemble le oui qui nous manque, celui d’un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l’urgence de l’essentiel : la dignité de l’Homme, le souci du Monde, la survie de la Terre.»
Pour lire l’introduction de ce Manifeste de nos causes communes : https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/260216/le-manifeste-de-nos-causes-communes
Gfen secteur langues (2016). Débuter en langues – Pratiques de classe et repères pour enseigner. Chronique sociale |
Comment entretenir cet enthousiasme constaté chez les apprenants les plus jeunes – en âge et dans le domaine visé – et accompagner la prise de risque, l’engagement nécessaire, les premiers pas, les essais et les erreurs ?
Comment susciter le questionnement des expériences passées, des routines, provoquer la perturbation, le conflit cognitif et à la fois proposer, autoriser les déplacements ? Comment conjuguer sécurité et exigence, stabilisation et nécessité de faire évoluer les techniques, les savoirs et les valeurs ?
Comment débuter chaque fois qu’une situation nouvelle se présente, qu’un nouveau défi est à relever : le premier jour de l’année, un nouveau cycle, une nouvelle filière, la reprise après les vacances, etc. ?
Comment sortir de l’isolement, apprendre à coopérer, trouver des ressources, éviter l’épuisement précoce face à des situations difficiles ?
Telles sont les questions et les enjeux auxquels les auteurs de cet ouvrage collectif proposent de réfléchir et pour lesquels ils avancent un certain nombre de propositions. Cette publication s’adresse certes à des enseignants débutants – qui y trouveront à la fois des pratiques de classe et des repères concernant les questions vives du métier -, mais aussi à des enseignants plus chevronnés – qui souhaitent mettre à distance ou renouveler leurs pratiques -, ou encore à des formateurs – qui y trouveront aussi matière à réflexion pour étayer leurs animations ou leurs interventions.
Maria-Alice Médioni (2016). L’évaluation formative au cœur du processus d’apprentissage Des outils pour la classe et pour la formation. Chronique Sociale |
C’est de ce processus dynamique, intégré au processus d’apprentissage, dont l’objectif est de faire évoluer les apprenants vers une meilleure compréhension des savoirs — en levant les implicites — et des enjeux, qu’il est question dans cet ouvrage.
Le propos de cet ouvrage est de partager une réflexion et des pratiques tournées vers l’évaluation considérée comme un processus formateur et transformateur des actions et des personnes. La recherche sur l’évaluation formative et la régulation des apprentissages est maintenant bien connue. Reste à convaincre les praticiens de s’en saisir et d’intégrer à leur pratique des outils pour la classe qui permettent de réaliser ce travail.
« Cet ouvrage possède deux grands mérites, pour ce qui concerne sa mission de convaincre, il nous paraît avoir le grand mérite de souligner la cohérence d’une démarche pédagogique qui met l’évaluation au service de l’autorégulation de leurs apprentissages par les élèves et les étudiants.
Pour ce qui concerne la mission de montrer, cet ouvrage a un second grand mérite. Sans, bien au contraire, mépriser la théorie, il est animé par la volonté constante de plonger le lecteur dans le concret des pratiques. En permettant aux enseignants et formateurs de se doter d’un « outillage instruit », ce livre donne en définitive la possibilité d’éprouver la fécondité du pari sur l’autorégulation » (Extrait de la préface de Charles Hadji).
Sylvie Cordesse Marot (2015). Enseigner le management par des situations-problèmes. Chronique Sociale |
Cet ouvrage propose des outils et des pistes de réflexion issus d’une pratique d’enseignement optimiste. Il s’agit avant tout d’y découvrir, en partant de situations précises et contextualisées, une diversité d’entreprises et leurs problématiques et de mettre à jour des enjeux généraux. Les chapitres proposent des dispositifs analysés de façons très approfondie.
– Comment créer une entreprises ?
– Quelles en sont les finalités et les parties prenantes ?
– Comment diriger les hommes et les fédérer vers un but commun ?
– Comment naissent les cultures d’entreprise ?
– Quels flux financiers permettent d’y développer des projets ?
– Comment organiser la production ?
– Quelle motivation des salariés au travail ?
Dans cette dynamique de découverte et de construction de savoirs, on se confronte aux modèles théoriques utilisés comme outils d’analyse dont on repère les points forts et les limites.
Les situations pédagogiques publiées dans cet ouvrage ont été expérimentées à de nombreuses reprises d’abord avec des lycéens de STMG ou des étudiants de BTS puis avec des adultes, parfois avec des publics de spécialistes ou d’autres fois de néophytes.
Lien International d’Éducation Nouvelle (2015) Évaluer sans noter – Éduquer sans exclure. Chronique sociale |
Né du sentiment d’urgence qu’il faut au plus vite nous « désintoxiquer » de la note à l’école, ce livre entend relever un triple défi : convaincre les citoyens des méfaits sur l’éducation d’une estimation chiffrée, outil de sélection ; décrire des alternatives non-chiffrées en matière d’évaluation ; s’interroger sur comment éduquer et évaluer sans exclure. Soit « dé-chiffrer l’humain ».
Pour les auteurs, nombreuses sont les pratiques pédagogiques qui, au cœur même de la transmission des savoirs, de la culture et de l’esprit créatif, permettent :
- de forger en chacun l’estime de soi et le respect d’autrui ;
- d’accompagner tous les apprenants ;
- de favoriser les régulations ;
- de nourrir le désir d’apprendre.À condition qu’éducateurs et formateurs puissent travailler dans des institutions qui elles-mêmes sachent rompre avec leurs coutumes sélectives.
Fruit de la collaboration d’enseignants, de formateurs, de chercheurs de différents pays, ce livre rassemble les outils, les valeurs et les théories, travaillés dans le cadre du Lien international d’Éducation nouvelle (LIEN). Sachant que la réussite des uns et l’échec des autres ne sont en rien « naturels », les auteurs (voir Sommaire) militent pour une éducation plus juste.
Quelques autres publications récentes de membres du GFEN et du GREN intervenant dans les ateliers et autres moments du colloque
Dina Borel, Roland Russi, Patricia Riedweg, Claire Descloux (2013). « Confrontons nos lieux de paroles » Éducateur, Numéro spécial. Paroles d’enfants, paroles du temps.
Neumayer, O et M. (2010). 15 ateliers pour une culture de paix. Éd. Chronique sociale.
Colloque « Quelles utopies pour aujourd’hui ? » au TNP les 16-17-18 septembre 2016
Plaquette de Presentation du Colloque
L’ouverture
par Gérard Médioni (Groupe du Lyonnais du GFEN)
Merci à vous d’être présents pour ce colloque Quelles utopies pour aujourd’hui ? Éducation – Égalité – Émancipation que l’actualité et la perception que nous en avons ont rendu pour nous tous incontournable et urgent. C’est d’ailleurs pourquoi, nous l’avons organisé si vite.
La synthèse
par Maria-Alice Médioni (Secteur Langues du GFEN – Groupe du Lyonnais du GFEN)
Dimanche 18 septembre 2016
Nous avons, dans le programme de ce Colloque, prévu une clôture que je suis censée faire. Je me rends compte à présent que cela risque d’être fort mal interprété et je me hâte de vous rassurer : il ne s’agit pas de clore ni nos travaux, puisqu’ils vont se poursuivre, à travers l’invitation à l’écriture d’un Manifeste, comme vous l’a annoncé Etiennette Vellas vendredi soir et Eddy Sebahi ce matin, à travers tous les engagements que nous allons continuer d’assumer, ni surtout de clore l’élan de l’utopie qui nous a réuni ici !
Voir ou revoir les interventions du Colloque
Quelles utopies pour aujourd’hui ?
« Utopie et pédagogie : toujours ! »
« Quel avenir pour le « commun » dans notre éducation ? »
Quelques autres conférences gesticulées sur Youtube
Jean-Marc Richard (GREN) et Eddy Sebahi (GFEN)
Éducation Nouvelle, une Utopie en marche
Samuel Ronsin et Frédéric Cantegreil
Trouver des moyens pour s’écouter (ATD quart monde)
Un besoin de poétique en politique et la nécessité de réenchanter l’espérance
Lire ou relire le dossier du participant
Lire le compte-rendu du Colloque
Quelle place des utopies aujourd’hui dans le champ de l’éducation ? Sont-elles dangereuses ou salvatrices ? Et pour qui ? Dans une période où tout semble incertain, comment dessiner un projet éducatif contribuant à l’ouverture des esprits, la solidarité, la culture, la construction d’une aventure commune ? Tel était l’objectif de ce colloque organisé par le GFEN Lyonnais, le secteur Langues du GFEN, Le GREN (Groupe Romand d’éducation nouvelle).
260 inscrits à ce colloque ont participé à tout ou partie des différentes manifestations et travaux proposés.
Si vous souhaitez lire tout l’article
Article d’Etiennette Vellas sur Franck Lepage à paraître dans l’Educateur
Vendredi 16 septembre
18h Accueil, apéritif
19h Ouverture : Damien Berthilier, adjoint au maire de Villeurbanne chargé de l’Education
Présentation de la problématique et du déroulement du colloque
Invitation au débat et à un projet collectif vers l’écriture d’un Manifeste pour une éducation à la hauteur des défis à relever : Gérard Médioni et Etiennette Vellas
19h 30 Deux regards sur notre problématique : Les utopies nécessaires pour (s’) éduquer aujourd’hui.
- Jean Houssaye : « Utopie et pédagogie : toujours ! »
- Philippe Meirieu : « Quel avenir pour le « commun » dans notre éducation ? »
Samedi 17 septembre
9h Accueil et inscriptions aux ateliers
9h 30 Ateliers
- La liberté d’expression – Nathalie Fareneau – Mairie Salle de la Cité – L’école est un lieu privilégié qui permet de découvrir d’autres univers culturels, de s’ouvrir à l’altérité. Cette découverte suppose une prise de distance par rapport à ses propres références et invite à s’interroger sur des évidences, à réfléchir aux droits et aux devoirs qui régissent notre société. Par ailleurs, nous pouvons faire le pari que le détour par une autre langue et culture permet de mieux regarder et comprendre les mécanismes et les enjeux de sa propre liberté.
- Luttes et indépendances – Maria-Alice Médioni – Mairie Bibliothèque – Comment aborder les points sensibles, souvent aveugles de l’histoire à l’école ? A travers la connaissance des luttes et des combats pour l’indépendance en Amérique latine depuis la colonisation jusqu’à (presque) aujourd’hui, peut-on comprendre comment se construisent les mouvements de révolte, et d’émancipation ? Peut-on tirer de ces « leçons de l’histoire » des conclusions pour aujourd’hui ? La posture de l’enseignant : neutralité, objectivité, prise de risque, volonté d’engager le débat critique ?
- Des questions au questionnement : une pédagogie à renverser – Odette Bassis – TNP Salle Casarès – La méthode interrogative est la forme de guidage de l’activité massivement répandue à l’école, dont l’objectif est de s’assurer que l’apprenant suit et comprend la leçon… Mais si, pour les apprenants, leur poser des questions empêchait qu’ils s’en posent ?
- Démocratie : soigner la langue – la leçon de Victor Klemperer – Nicole Grataloup – TNP Salle Terzieff – Il y a la phrase bien connue de Camus « mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde », il y a le travail de Victor Klemperer sur la langue du IIIème Reich, et Francis Ponge : « la meilleure façon de servir la République est de redonner force et tenue au langage ». Alors que l’expression « éléments de langage » est devenue comme une évidence dans le discours politique contemporain, comment éduquer et exercer notre propre vigilance sur les mots, si l’on veut bien admettre qu’il ne peut pas y avoir d’esprit critique sans une critique de la langue et de ses usages ?
12h 30 Buffet
14h Librairie et stands des partenaires
14h 45 Ateliers
- Éprouver la vie en démocratie à l’école – Dina Borel, Claire Descloux, Jean-Marc Richard, Patricia Riedweg, Rolland Russi – Mairie Salle de la Cité – Comment l’école éduque-t-elle à poser les problèmes et en débattre ? à rechercher les solutions les meilleures pour tous ? à changer les institutions quand elles sont périmées ? à prendre des décisions collectives ? Nous témoignerons dans cet atelier de nos pratiques genevoises du conseil de classe, du conseil d’école, du dialogue philo, exercées pour tenter de faire de ces lieux de paroles de réelles institutions… instituantes. Pour que la jeunesse éprouve la jouissance et la responsabilité d’un citoyen créateur de vie sociale.
- La culture entre attachement, arrachement et nouvel attachement – Soraya Guendouz-Arab et Michel Neumayer Mairie Bibliothèque – Et si l’une des questions que jeunes (et moins jeunes) semblent poser aujourd’hui de manière tantôt brutale, tantôt muette, était celle du passage par un no man’s land. Lequel ? Celui qui pour beaucoup semble séparer hier et demain ?
La question serait alors de bâtir une école et une formation qui réhabilitent ce que Jean Chesnaux appelle « une culture anthropologique et politique du temps » et de « renouer le dialogue interactif entre le présent agissant, le passé comme expérience, l’avenir comme horizon de responsabilité ». Comment ?
- Une entreprise peut-elle concilier le profit et l’éthique ? – Sylvie Cordesse Marot – TNP Salle Casarès – Avec le concept de RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) l’Union européenne demande aux entreprises d’intégrer les préoccupations sociales et environnementales sans pour autant renoncer à la réalisation de profits. Sinistre plaisanterie (green washing) ou levier de transformation ? Engagement univoque pour les organisations de l’Économie Sociale et Solidaire (coopératives, mutuelles, associations) ou relevant de compromis ? Dans l’économie de marché, y a-t-il d’un côté les « mauvaises » entreprises et de l’autre les vertueuses ?
- Martin Luther King « I have a dream »- Eddy Sebahi – TNP Salle Terzieff – Que sait-on vraiment de MLK quand on est lycéen(ne) ? Son engagement dans la lutte pour les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, le fait qu’il a été assassiné… ? Peut-être aussi, sa formule magnifique « I have a dream »… ? Le propos de cet atelier est de faire découvrir la personnalité et l’action de MLK mais aussi la filiation de ce courant de lutte pour l’émancipation dans lequel s’inscrit ce militant.
17h 45 « Respiration »
18h « Conférence gesticulée » de Franck Lepage : L’École
Une entreprise de démolition des évidences, entre humour et analyse. Une conférence gesticulée peut durer quatre heures. On en sort en riant mais aussi plus lucides.
Dimanche 18 septembre
9h Accueil
9h 30 Présentation de la journée : Eddy Sebahi et Jean-Marc Richard
La matinée du dimanche était organisée autour de différents points de vue sur la question de l’utopie, en écho à des événements qui ont suscité la réflexion ces derniers mois.
Invitation au débat et à un projet collectif vers l’écriture d’un Manifeste pour une éducation à la hauteur des défis à relever.
- Intervention d’Etiennette Vellas : Éducation Nouvelle, une Utopie en marche
- Interventions d’acteurs sociaux
- Jean Marie Anglade : Trouver des moyens pour s’écouter (ATD quart monde)
- Catherine Hurtig-Delattre : L’émancipation par les savoirs scolaires grâce à une pédagogie coopérative… est-ce possible aujourd’hui dans l’école publique ? (GLEM-ICEM)
- Frédéric Cantegreil : « Collectifs, offensifs, créatifs ! » (Questions de classe)
- Michel Neumayer : « La leçon de Brooklyn – Regard sur une utopie de quartier » (GFEN Provence / Lien International d’Education Nouvelle)
- Intervention d’Edwy Plenel : Un besoin de poétique en politique et la nécessité de réenchanter l’espérance
- Débat avec toutes les personnes présentes
12h 30 Synthèse et Clôture : Maria-Alice Médioni
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LE DERNIER LIVRE DES INTERVENANTS ET DES ANIMATEURS DU GFEN ET DU GREN
Philippe Meirieu (2016). Éduquer après les attentats. ESF |
Les enseignants, largement démunis malgré les récentes mesures prises par l’Éducation nationale, se posent un ensemble de « questions vives » : comment permettre aux élèves de distinguer le savoir et le croire ? Comment construire à l’école le respect de la liberté de chacun pour lutter contre l’assujettissement dans des groupes fanatisés ? Quel idéal offrir à ceux et celles qui, ne pouvant accéder à l’emploi et à la consommation, voient dans l’intégrisme religieux la seule manière de se donner une identité ? …
En vingt chapitres incisifs, tous construits à partir de situations réelles, Philippe Meirieu s’efforce de répondre à ces questions. Sans faux semblant ni langue de bois.
Pour tous les enseignants et les éducateurs. Pour tous ceux et toutes celles qui veulent une démocratie où chacun et chacune ait sa place… et où nul ne soit plus jamais tenté par la violence barbare.
Voir son site pour retrouver ses ouvrages : http://www.meirieu.com. Et son article de la rentrée 2016 à la UNE « La démocratie assignée à la pédagogie ».
Jean Houssaye (2014) Le triangle pédagogique – Les différentes facettes de la pédagogie ESF |
Qu’est-ce que la pédagogie ? Comment comprendre et interpréter les propositions et pratiques pédagogiques ? Pourquoi la pédagogie est-elle si attaquée ? Pourquoi reste-t-elle si nécessaire et quels espoirs peut-on raisonnablement fonder en elle ? Autant de questions qui préoccupent aussi bien les enseignants que les chercheurs en éducation, les spécialistes de l’institution scolaire que tous ceux qui s’efforcent, au quotidien, de faire reculer toutes les formes de fatalité.
Jean Houssaye nous propose, dans cet ouvrage, une clé de lecture particulièrement pertinente : le » triangle pédagogique « , qui relie le professeur, le savoir et l’élève et permet de comprendre les rapports qu’ils entretiennent entre eux. On peut ainsi mieux identifier les enjeux des pratiques pédagogiques, savoir les effets auxquels on peut s’attendre et les dangers que l’on court en fonction des choix que l’on fait. Tout éducateur ou formateur trouvera là matière à s’interroger et à progresser, lucidement, vers une pédagogie mieux accordée aux valeurs éducatives fondatrices et aux exigences de notre temps…
Car, précisément, c’est vers les questions d’aujourd’hui que se tourne Jean Houssaye pour mettre à l’épreuve le » triangle pédagogique » : la crise de l’autorité, le cours magistral, la gestion des classes hétérogènes, les inégalités et la justice scolaire, etc. Chaque fois, il fournit un cadre théorique qui permet de reposer les problèmes de manière nouvelle ; chaque fois, il restitue au lecteur un vrai pouvoir d’action en lui donnant les moyens de se situer et de s’engager en toute connaissance de cause.
Le lecteur sera surpris : sous la plume de Jean Houssaye, tout s’éclaire… Le » triangle pédagogique » est un vrai modèle d’intelligibilité de l’entreprise éducative.
Un modèle pour comprendre. Un modèle pour agir.
N’oublions pas La pédagogie traditionnelle. Suivi de Petite histoire des savoirs sur l’éducation. Éd Fabert. Et rappelons l’important Manifeste pour les pédagogues (éd. ESF, 2002) qu’il a écrit avec Michel Soëtard, Daniel Hameline et Michel Fabre.
Edwy Plenel (2016). Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes. Don Quichotte. |
Journaliste, Edwy Plenel est cofondateur et président de Mediapart, journal en ligne indépendant et participatif. Il a notamment publié chez Don Quichotte Le Droit de savoir (2013) et Dire non (2014).
« Il est temps de dire nous. Ce nous qui rassure par ses audaces, ce nous qui crée de la confiance en risquant son bonheur. Dire nous pour partir à la recherche d’un horizon des possibles en faisant chemin tous ensemble, dans le souci des plus fragiles et des moins protégés, des moins habiles et des plus exploités. Dire nous pour inventer un nouvel imaginaire qui nous élève et nous relève, en nous extirpant du marécage où macèrent nos divisions, nos rancoeurs, nos ressentiments. Dire nous pour cesser de dire eux contre nous, nous contre eux, notre nous contre le leur, dans une guerre sans fin dont nous serons tous les victimes, nous comme eux. Dire nous pour réussir à échapper aux fatalités du présent par la subversion de l’ordinaire et du quotidien, en l’enchantant par la beauté et la bonté, contre la laideur et la méchanceté. Dire nous avec cette certitude que la politique, comme bien commun, est d’abord une poésie, une poétique où l’espérance retrouve l’énergie qui lui manquait, comme un souffle libérateur. Dire nous, donc, pour inventer tous ensemble le oui qui nous manque, celui d’un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l’urgence de l’essentiel : la dignité de l’Homme, le souci du Monde, la survie de la Terre.»
Pour lire l’introduction de ce Manifeste de nos causes communes : https://blogs.mediapart.fr/edwy-plenel/blog/260216/le-manifeste-de-nos-causes-communes
Gfen secteur langues (2016). Débuter en langues – Pratiques de classe et repères pour enseigner. Chronique sociale |
Comment entretenir cet enthousiasme constaté chez les apprenants les plus jeunes – en âge et dans le domaine visé – et accompagner la prise de risque, l’engagement nécessaire, les premiers pas, les essais et les erreurs ?
Comment susciter le questionnement des expériences passées, des routines, provoquer la perturbation, le conflit cognitif et à la fois proposer, autoriser les déplacements ? Comment conjuguer sécurité et exigence, stabilisation et nécessité de faire évoluer les techniques, les savoirs et les valeurs ?
Comment débuter chaque fois qu’une situation nouvelle se présente, qu’un nouveau défi est à relever : le premier jour de l’année, un nouveau cycle, une nouvelle filière, la reprise après les vacances, etc. ?
Comment sortir de l’isolement, apprendre à coopérer, trouver des ressources, éviter l’épuisement précoce face à des situations difficiles ?
Telles sont les questions et les enjeux auxquels les auteurs de cet ouvrage collectif proposent de réfléchir et pour lesquels ils avancent un certain nombre de propositions. Cette publication s’adresse certes à des enseignants débutants – qui y trouveront à la fois des pratiques de classe et des repères concernant les questions vives du métier -, mais aussi à des enseignants plus chevronnés – qui souhaitent mettre à distance ou renouveler leurs pratiques -, ou encore à des formateurs – qui y trouveront aussi matière à réflexion pour étayer leurs animations ou leurs interventions.
Maria-Alice Médioni (2016). L’évaluation formative au cœur du processus d’apprentissage Des outils pour la classe et pour la formation. Chronique Sociale |
C’est de ce processus dynamique, intégré au processus d’apprentissage, dont l’objectif est de faire évoluer les apprenants vers une meilleure compréhension des savoirs — en levant les implicites — et des enjeux, qu’il est question dans cet ouvrage.
Le propos de cet ouvrage est de partager une réflexion et des pratiques tournées vers l’évaluation considérée comme un processus formateur et transformateur des actions et des personnes. La recherche sur l’évaluation formative et la régulation des apprentissages est maintenant bien connue. Reste à convaincre les praticiens de s’en saisir et d’intégrer à leur pratique des outils pour la classe qui permettent de réaliser ce travail.
« Cet ouvrage possède deux grands mérites, pour ce qui concerne sa mission de convaincre, il nous paraît avoir le grand mérite de souligner la cohérence d’une démarche pédagogique qui met l’évaluation au service de l’autorégulation de leurs apprentissages par les élèves et les étudiants.
Pour ce qui concerne la mission de montrer, cet ouvrage a un second grand mérite. Sans, bien au contraire, mépriser la théorie, il est animé par la volonté constante de plonger le lecteur dans le concret des pratiques. En permettant aux enseignants et formateurs de se doter d’un « outillage instruit », ce livre donne en définitive la possibilité d’éprouver la fécondité du pari sur l’autorégulation » (Extrait de la préface de Charles Hadji).
Sylvie Cordesse Marot (2015). Enseigner le management par des situations-problèmes. Chronique Sociale |
Cet ouvrage propose des outils et des pistes de réflexion issus d’une pratique d’enseignement optimiste. Il s’agit avant tout d’y découvrir, en partant de situations précises et contextualisées, une diversité d’entreprises et leurs problématiques et de mettre à jour des enjeux généraux. Les chapitres proposent des dispositifs analysés de façons très approfondie.
– Comment créer une entreprises ?
– Quelles en sont les finalités et les parties prenantes ?
– Comment diriger les hommes et les fédérer vers un but commun ?
– Comment naissent les cultures d’entreprise ?
– Quels flux financiers permettent d’y développer des projets ?
– Comment organiser la production ?
– Quelle motivation des salariés au travail ?
Dans cette dynamique de découverte et de construction de savoirs, on se confronte aux modèles théoriques utilisés comme outils d’analyse dont on repère les points forts et les limites.
Les situations pédagogiques publiées dans cet ouvrage ont été expérimentées à de nombreuses reprises d’abord avec des lycéens de STMG ou des étudiants de BTS puis avec des adultes, parfois avec des publics de spécialistes ou d’autres fois de néophytes.
Lien International d’Éducation Nouvelle (2015) Évaluer sans noter – Éduquer sans exclure. Chronique sociale |
Né du sentiment d’urgence qu’il faut au plus vite nous « désintoxiquer » de la note à l’école, ce livre entend relever un triple défi : convaincre les citoyens des méfaits sur l’éducation d’une estimation chiffrée, outil de sélection ; décrire des alternatives non-chiffrées en matière d’évaluation ; s’interroger sur comment éduquer et évaluer sans exclure. Soit « dé-chiffrer l’humain ».
Pour les auteurs, nombreuses sont les pratiques pédagogiques qui, au cœur même de la transmission des savoirs, de la culture et de l’esprit créatif, permettent :
- de forger en chacun l’estime de soi et le respect d’autrui ;
- d’accompagner tous les apprenants ;
- de favoriser les régulations ;
- de nourrir le désir d’apprendre.À condition qu’éducateurs et formateurs puissent travailler dans des institutions qui elles-mêmes sachent rompre avec leurs coutumes sélectives.
Fruit de la collaboration d’enseignants, de formateurs, de chercheurs de différents pays, ce livre rassemble les outils, les valeurs et les théories, travaillés dans le cadre du Lien international d’Éducation nouvelle (LIEN). Sachant que la réussite des uns et l’échec des autres ne sont en rien « naturels », les auteurs (voir Sommaire) militent pour une éducation plus juste.
Quelques autres publications récentes de membres du GFEN et du GREN intervenant dans les ateliers et autres moments du colloque
Dina Borel, Roland Russi, Patricia Riedweg, Claire Descloux (2013). « Confrontons nos lieux de paroles » Éducateur, Numéro spécial. Paroles d’enfants, paroles du temps.
Neumayer, O et M. (2010). 15 ateliers pour une culture de paix. Éd. Chronique sociale.